Haute Sensibilité 

La Haute sensibilité est un trait de personnalité mis en évidence par Elain Aron, en 1996.
Ce trait n'est ni un trouble ni un dysfonctionnement. 
Ce n'est ni un super pouvoir, ni une tare ! 
Non, vous n'êtes pas non plus un spécimen "spirituel" venu sur Terre  pour faire évoluer l'humanité.
Ce sont des manières de ressentir, puis, souvent d'exprimer, différentes, souvent plus fortes. Si l'on comprend la normalité comme étant la "majorité" des personnes, alors, non, le fonctionnement des personnes hautement sensibles n'est pas "normal", au sens de commun du terme "normal" : effectivement, il représente 20 % de la population générale, tous genres confondus.
Ce trait se trouve dans votre "pack génétique". Les chercheurs ont pu observer ce fonctionnement chez différents animaux ou encore chez certains nourrissons.

On se réfère à quatre facteurs, tous OBLIGATOIREMENT présents, pour identifier le trait chez une personne : 
- Le traitement en profondeur ; 
-La sur-stimulation  ; 
- L'attention aux détails subtils ;
- L'empathie.


Les personnes hautement sensibles représentent 20 % à 30 %de la population générale.



Hypersensibilité

ou 

Haute sensibilité ?

Bien que cela puisse paraître anodin à certains, il me paraît important de pointer la différence.

Le terme d’hypersensibilité nous ramène à un référentiel normatif. Les personnes dont on dira qu'elles sont "trop" sensibles" seront taxées d''"hyper"- sensibles.
Souvent, ce n'est pas un compliment, puisque en tant qu"hyper" de facto vous êtes "trop".

Nous choisirons de parler hypersensibilité lorsque la sensibilité en question est réactionnelle, c'est à dire faisant suite à un traumatisme ou à choc émotionnel. La plupart du temps, celle-ci disparaît avec un travail d’élaboration adéquate.

Enfin, le terme même d'hypersensibilité a été très galvaudé récemment... notamment par les auteurs et/ou thérapeutes en faisant un levier marketing. Dans ce cadre il est courant de le voir associé à la notion de haut potentiel intellectuel. Or, la haute sensibilité et le haut quotient intellectuel ne vont pas de obligatoirement paire, contrairement à ce qui a pu s'être laissé entendre ( Cf. à ce sujet les études de O. Revol et N. Gauvrit sur le haut potentiel intellectuel).

Quel accompagnement ?

Nos échanges consisteront à vous permettre de congédier le sentiment d'échec lié au décalage avec "les autres"  : Comprendre comment ce tait de personnalité peut être  générateur  de stress, induire une réelle fatigue, potentiellement une dévalorisation,  un sentiment d'isolement, et, parfois, bien que cela puisse paraître paradoxal une certaine insensibilité émotionnelle. Enfin, le sentiment de "faire l'éponge" des émotions ou des sentiments qui vous entourent est également assez caractéristique de la haute sensibilité.
Ces difficultés ne sont qu'un "échantillon" de celles qui peuvent être vécues. Cette page n'est pas le lieu d'un déroulement exhaustif de celles-ci.

Mon idée n'est pas non plus de ramener TOUS les problèmes d'une personne à sa haute sensibilité éventuelle, néanmoins il est important de cartographier les effets de ce trait qu'il soit lié à un trouble ou non, le discernement sera de mise afin de faire un pas de côté vis à vis du sentiment d'échec s'étant invité dans une vie, et s'accomplir, enfin.

Haute sensibilité n'est pas hyper émotivité 

Si on les confond souvent, ces deux termes ne recouvrent pourtant pas les mêmes réalités.

Si la haute sensibilité est un trait de personnalité, l'hyperémotivité est un trouble, souvent réactionnel.

Si une sensibilité accrue aux vécus émotionnels se trouve être envahissante et pénible (sans autres items identifiant cliniquement une haute sensibilité ) il convient de l'élaborer en thérapie afin de mieux appréhender le déploiement de ses émotions, déploiement bien souvent perturbateur de a vie relationnelle de la personne.